Cette petite pastille sur votre pare-brise vient de prendre un coup de chaud ! La décision des députés ce mercredi 28 mai a fait l’effet d’une bombe : ils ont voté la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Du coup, votre vignette Crit’Air, ce sésame pour rouler en ville, semble soudain perdre de sa superbe. Mais attention, c’est là que ça se corse. Ne jetez pas ce précieux autocollant à la poubelle ! Ce vote n’est qu’une première étape dans un parcours législatif encore semé d’embûches. Rien n’est joué, loin de là.
La vignette Crit’Air : obsolète ou toujours cruciale ?
Le vote des députés a clairement secoué le cocotier. Supprimer les ZFE ? C’est remettre en cause le fondement même de la vignette Crit’Air ! On imagine déjà certains conducteurs jubiler, prêts à gratter leur pare-brise. Mais halte-là ! Cette décision politique, aussi symbolique soit-elle, ne change rien à la loi actuelle souligne cnews.fr. Votre vignette Crit’Air reste collée, et son utilité aussi. Le texte doit encore traverser un véritable marathon parlementaire. Plus de 600 amendements sont sur la table, prêts à être débattus, modifiés, rejetés. Et même si la suppression passe ce cap, le Conseil constitutionnel pourrait encore dire « non ». La partie est loin d’être gagnée pour les opposants aux ZFE. Prudence, donc.
ZFE supprimées ? Pas si vite !
Entre ce vote et une éventuelle application, il y a un gouffre. Un vrai parcours du combattant législatif ! Les amendements vont pleuvoir, les débats s’annoncent houleux. Et puis, souvenez-vous du Conseil constitutionnel. Ces sages pourraient bien trouver la mesure contraire à… disons, l’esprit de certaines lois environnementales fondamentales. Autant dire que la suppression des ZFE n’est pas pour demain matin. En attendant ? Le statu quo prévaut. La réglementation actuelle reste pleinement en vigueur. Point final.
Vignette Crit’Air : votre bouclier antipollution (et anti-amende)
Voilà la réalité crue : aujourd’hui, demain, et pour un bon moment encore, cette vignette Crit’Air reste votre meilleure alliée en ville. Oubliez-la ? Gare aux ennuis ! Dans les dizaines de métropoles où les ZFE existent (Paris, Lyon, Grenoble…), son absence vous expose à une prune salée : 68 euros, voire plus pour les poids lourds. Mais ce n’est pas tout ! Imaginez un pic de pollution soudain, un air irrespirable. Que se passe-t-il ? Le préfet peut déclencher la circulation différenciée en urgence. Et là, surprise ! Seuls les véhicules arborant les précieuses pastelles vertes, violettes ou jaunes (Crit’Air 0, 1, 2) sont autorisés à rouler. Pas de vignette Crit’Air ? Vous restez au garage. Point à la ligne. C’est votre passeport pour continuer à circuler quand l’air devient irrespirable.
Gardez-la collée, cette vignette !
Alors, sur la foi d’un vote préliminaire, allez-vous vraiment risquer le ticket ? Ce serait un coup de tête coûteux… et inutile. La vignette Crit’Air conserve toute sa valeur légale et pratique. Elle reste ce petit autocollant indispensable pour éviter les contrôles rugueux et les amendes qui piquent. Surtout, elle reste votre seule garantie de mobilité lors des épisodes de pollution, de plus en plus fréquents avec les dérèglements climatiques. Ces jours-là, sans elle, vous êtes littéralement à l’arrêt. La décision des députés, si elle fait parler, ne change rien à votre quotidien de conducteur. Pour l’instant, et probablement pour longtemps.
Votre vignette Crit’Air : un bouclier encore indispensable
Ne vous y trompez pas. Ce vote, aussi médiatisé soit-il, n’est qu’un grain de sable dans l’immense machine législative. Votre vignette Crit’Air n’a pas perdu sa raison d’être. Elle reste ce précieux sésame contre les amendes et votre assurance de circuler quand l’air menace votre santé. La retirer maintenant serait une erreur monumentale. Une fausse bonne idée qui pourrait vous coûter cher, très cher, au prochain contrôle ou au premier pic de smog. Gardez-la bien en vue sur votre pare-brise. Elle a encore de beaux jours devant elle ! Sa valeur ? Elle reste inestimable pour rouler sereinement.