Après le chômage, la Cour des comptes s’attaque à des millions de retraités : ces deux catégories sont dans le collimateur

Ce que les retraités doivent savoir pour éviter la suspension et préparer leurs justificatifs sans stress

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Un nouveau front s’ouvre dans la bataille pour préserver l’équilibre financier du pays. Après avoir ciblé le chômage, la Cour des comptes concentre désormais son attention sur des millions de retraités. Deux groupes précis se retrouvent dans son viseur. Cette décision marque un tournant, avec des conséquences directes pour les personnes concernées et des répercussions sur l’ensemble du système.

Cour des comptes renforce la preuve d’existence exigée aux bénéficiaires

Les caisses exigent un certificat de vie, une pièce d’identité et un acte de naissance, affirme agrisur.fr. Chaque document doit être lisible, signé et daté. Un scan de mauvaise qualité ou une pièce expirée entraîne un rejet.

Les justificatifs doivent parvenir dans les trois mois suivant la demande. Si le dossier n’est pas régularisé, la pension peut être suspendue automatiquement. La suspension bloque le versement jusqu’à réception des pièces.

Chaque année, près de 60 millions d’euros sont versés indûment. Selon la Cour des comptes, pour contrer ces pertes, environ 2 millions de retraités doivent fournir des justificatifs. Parmi eux, plus d’un million vivent à l’étranger ; la pension moyenne atteint 74 % du dernier salaire. Vérifiez vos dossiers dès maintenant.

Les retraités expatriés font face à des démarches souvent longues et coûteuses

Dans certains pays, obtenir un certificat de vie prend du temps. Lenteurs administratives, accès limité à Internet et autorités locales peu réactives freinent la procédure. Ces difficultés frappent notamment les ressortissants au Maroc, Portugal, Algérie et Espagne. La qualité des scans est cruciale.

Ambassades et consulats proposent souvent des guichets pour certifier les documents. La télétransmission, quand elle est disponible, réduit les délais postaux et sécurise l’envoi. Il vaut mieux prendre rendez-vous et vérifier les horaires avant de se déplacer. Conservez toujours des copies numériques.

La campagne 2024 vise en particulier 710 000 personnes en Méditerranée. Certaines caisses acceptent des documents traduits hors Union européenne, mais une traduction assermentée peut être exigée. Cour des comptes recommande d’anticiper et de contacter sa caisse pour connaître les pièces acceptées. Anticipez les traductions pour gagner du temps.

Le cumul emploi-retraite, ciblé fermement par la Cour des comptes

Le cumul emploi-retraite a presque doublé entre 2022 et 2025. Il touche désormais plusieurs centaines de milliers de personnes. Les autorités s’inquiètent des effets d’aubaine et des inégalités créées. La mesure vise à garantir l’équité entre retraités.

Certains cas sont extrêmes, comme des médecins gagnant plus de 100 000 € par an. Ces situations motivent des vérifications et des demandes de feuilles de paie. Des pistes telles que le plafonnement des revenus sont à l’étude. Conservez toutes vos fiches de paie et justificatifs.

Les caisses croisent désormais plusieurs bases de données pour détecter les anomalies. En cas de doute, elles réclament des justificatifs et peuvent suspendre le versement. Selon Cour des comptes, seules les personnes en réel besoin financier pourraient rester éligibles. Cette logique protège les pensions modestes face aux stratégies opportunistes.

Agissez vite pour protéger vos droits et garantir la continuité des paiements

Rassemblez rapidement le certificat de vie, l’acte de naissance et la pièce d’identité, scannés lisiblement. Cour des comptes rappelle que la non-réponse entraîne la suspension du versement. Contactez votre caisse pour vérifier les exigences locales et les traductions acceptées. Anticipez, signalez tout changement d’adresse et conservez des copies pour accélérer toute réclamation. En cas de doute, demandez une assistance pour éviter tout retard.

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