Une vie ordinaire peut cacher une stratégie solide quand la patience guide chaque choix. Transmis par son père, un portefeuille centré sur Air Liquide est devenu le socle d’un patrimoine construit sans bruit. Elle a gardé le cap, réinvesti chaque revenu, et laissé le temps amplifier l’effet des décisions. Son histoire prouve qu’une méthode simple, appliquée avec rigueur, peut changer une vie.
Choisir Air Liquide, garder, réinvestir : la méthode qui paie
Héritière à la fin des années 1980, elle reçoit des titres alors que le krach de 1987 secoue tout. Elle ne renonce pas, car la régularité l’emporte souvent sur l’émotion. Elle adopte une discipline claire : conserver ses positions, suivre l’entreprise, et agir seulement quand la logique le demande.
Ardennaise, diplômée en diététique dans les années 1950, elle progresse de secrétaire à cheffe de bureau. Sa carrière avance pas à pas, et sa gestion aussi. Elle reste prudente, donc elle évite les paris spéculatifs. Elle préfère des décisions lisibles, car la simplicité facilite les bons réflexes quand la volatilité revient.
D’après bourse.lefigaro.fr, elle tient bon lors des turbulences de 1990, 2000, 2008, puis 2020. Elle réinvestit les dividendes, accueille les attributions gratuites, et laisse les années travailler. Cette constance explique une performance proche de 1000 %. Elle cite une règle simple : comprendre sa valeur, respecter son plan, et ne jamais courir après l’actualité.
Les atouts durables d’Air Liquide pour l’épargnant patient
Le groupe est un leader mondial des gaz industriels et médicaux. Il opère dans 60 pays, avec 66 500 salariés, et plus de 4 millions de clients et patients. En 2024, il affiche 27,1 milliards € de chiffre d’affaires, 3,3 milliards € de bénéfice net, et 6,5 milliards € de trésorerie générée.
Sur 20 ans, le rendement annuel moyen tourne autour de 12 %. La base actionnariale reste large : 900 000 particuliers détiennent 33 % du capital. Elle apprécie aussi la relation longue : stabilité du modèle, innovation continue, et exposition à la santé, à l’industrie, ainsi qu’aux marchés d’électronique avancée.
Le nominatif récompense la fidélité : +10 % sur dividendes et actions gratuites après deux ans. En juin 2024, la parité était d’une action offerte pour dix détenues. L’attribution proposée pour 2024 s’élève à 3,30 € par action. Elle reste confiante, car sa stratégie valorise ces avantages concrets, année après année.
Ce que révèle une discipline longue et les chiffres récents
Elle suit aussi la cote, sans s’y perdre. Le 29 août 2025, le titre clôture à 176,22 € après 177,40 € la veille. Sur trois ans, la performance gagne 51,91 %, tandis que le CAC 40 progresse de 24,05 %. Ces écarts confortent sa confiance, car le marché valide la trajectoire.
Elle rappelle que la croissance à long terme compte : sur trente ans, revenus et flux de trésorerie avancent d’environ 7 % par an. Le dividende croît en moyenne de 8,8 %, ce qui soutient la rémunération réinvestie. Elle cite Air Liquide dans chaque bilan familial, car la valeur reste lisible et utile.
Sa méthode tient en peu de mots : garder ses titres au nominatif, réduire les coûts, et réinvestir. Elle a aussi ouvert des PEA pour enfants et petits-enfants, afin d’installer des réflexes sains. Elle privilégie la santé et la transition énergétique, car ces thèmes soutiennent la demande, même quand le cycle hésite.
Un cap clair pour transmettre, protéger et faire grandir un patrimoine
L’histoire de Françoise montre comment une valeur solide, un horizon très long et la constance transforment un legs en atout familial. Elle reste humble, mais la méthode parle pour elle. Elle cite Air Liquide comme pilier, car la prime de fidélité, les actions gratuites et le dividende composent un rendement durable.