Ce premier septembre marque un tournant attendu dans les cabinets. Le quotidien s’ajuste, les démarches se clarifient, et le rythme gagne en efficacité. La règle s’applique largement, car elle touche les actes de soin les plus courants. Les patients suivent mieux leurs frais, tandis que les médecins et les dentistes sécurisent leurs étapes. Le changement arrive sans détour, avec un cadre prêt à l’usage.
Ce qui change dès septembre pour les médecins et les dentistes
À partir du 1er septembre 2025, la facturation vers les mutualités devient électronique. La règle couvre tout acte ambulatoire, qu’il y ait tiers payant ou non. Le périmètre exclut l’hospitalisation, car le cadre cible les consultations. Pour les médecins et les dentistes, le changement uniformise les démarches et réduit les écarts.
Selon lesoir.be, le professionnel génère l’envoi depuis son logiciel agréé, puis valide l’attestation. Le patient reçoit un justificatif clair, soit en format papier, soit dans son eBox. L’accès à l’eBox suppose un accord préalable, enregistré au dossier. La preuve accompagne l’acte, donc chacun suit les montants transmis aux mutualités. Le suivi devient plus lisible.
Le dispositif vise des gains concrets sur la chaîne de paiement. Les risques d’erreurs baissent, car les champs requis sont standardisés. La part administrative se réduit, et les délais de remboursement raccourcissent. Le cabinet garde son rythme, tandis que l’envoi suit un chemin direct.
Procédure, justificatif remis au patient et cadre d’envoi
Fin 2024, l’Inami observait une adoption déjà majoritaire dans les cabinets. Les généralistes facturaient 94 % des prestations attestées par voie électronique. Les spécialistes atteignaient 85 %, tandis que les dentistes se situaient à 83 %. La base était solide, donc la généralisation paraissait proche. Le terrain validait la méthode.
Le directeur général des soins de santé, Mickaël Daubie, a rappelé l’enjeu. L’objectif reste un remboursement plus fluide pour les dispensateurs et pour les patients. Le message est clair, car chacun gagne du temps et de la visibilité. Le cadre évite les retours inutiles et allège les relances.
Les logiciels intègrent déjà les champs utiles, donc l’envoi reste rapide. Les équipes limitent les saisies redondantes, car les formats sont harmonisés. Pour les médecins et les dentistes, le paramétrage initial suffit souvent, puis les habitudes prennent le relais. La transition s’appuie sur l’existant, sans bouleverser l’organisation. Le temps administratif baisse.
Exceptions prévues et cas limites pour les médecins et les dentistes
Des exceptions existent pour certaines tranches d’âge, avec un cadre précis. Les médecins de 67 ans ou plus au 1er janvier 2023 restent autorisés au papier. Les dentistes de 63 ans ou plus au 1er janvier 2024 y ont aussi droit. Le but n’est pas l’exclusion, mais un passage maîtrisé.
Dans certains lieux de soin, la méthode électronique peut s’avérer impossible. Les actes réalisés hors cabinet restent donc facturables sur papier, lorsque l’obstacle technique persiste. L’exigence tient à la situation, et elle ne change pas l’objectif. La continuité des soins prime, car le terrain impose parfois ses limites.
Avant la bascule, vérifiez les versions, mettez à jour les profils, puis testez. Informez les patients, validez l’eBox, et contrôlez les reçus remis. Pour les médecins et les dentistes, un plan simple aide : une note interne, un modèle, un référent. Les exceptions exigent une trace, donc gardez ces éléments au dossier.
Dernier regard pratique pour une transition claire, rapide et sûre
Le cadre s’installe durablement, et chacun peut s’y préparer. Les cabinets gagnent du temps, car les saisies s’allègent et les délais raccourcissent. Les patients reçoivent des preuves nettes, donc ils comprennent mieux les montants. En suivant ces repères, les médecins et les dentistes sécurisent la facturation, protègent la confiance, et assurent un remboursement plus fluide. Le changement devient une routine maîtrisée.